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4 aliments… que votre corps déteste !

Par Arnaud - Le 9 mai 2019

Si vous vous concentrez uniquement sur les macros aliments ou les calories, les aliments dont on va parler dans cet article ne vous sembleront pas être un gros problème. Vous pensez surement qu’il suffit de les consommer dans les bonnes quantités pour que votre corps les assimile normalement. Eh bien, pas si vite ! Bien sûr, leurs étiquettes nutritionnelles pourraient vous dire que les pâtes de blé entier sont une excellente source de fibres; le lait est une excellente source de calcium et de protéines complètes; le sucre peut reconstituer vos réserves de glycogène et le soja est une source complète de protéines. Mais leurs étiquettes nutritionnelles ne racontent pas toute l’histoire. Ces substances peuvent poser un problème important et être la raison pour laquelle vous n’atteignez pas les résultats souhaités ou que vous souffrez de problèmes digestifs fréquents. Si ces aliments empêchent votre intestin de fonctionner correctement, vous ne pourrez pas digérer et absorber complètement ce que vous mangez. Par conséquent, les aliments qui pénètrent dans votre corps peuvent être stockés sous forme de graisse ou considérés comme allergènes, ce qui entraîne des inflammations et plusieurs problèmes métaboliques. Voici les quatre irritants les plus importants et comment votre corps peut réagir lorsque vous les mangez.

1. Blé – Le problème de la zonuline

Le gluten est un sujet de divergence important. Beaucoup de gens pensent que, à moins que vous ne souffriez de la maladie cœliaque, vous n’avez pas à vous inquiéter ou à l’éviter. Mais des recherches récentes ont montré que la plupart d’entre nous ferions mieux d’éviter le gluten et sa cousine dérivée de la protéine de blé, la gliadine. Si vous ne regardez que les chiffres, il n’y a pas beaucoup de différence entre les pâtes et le riz. Les deux contiennent environ 130 calories, 25 grammes de glucides, un gramme de graisse et très peu de vitamines. Cependant, les pâtes de blé contiennent du gluten et de la gliadine. De plus en plus d’études montrent comment les deux contribuent à la libération de ce que l’on appelle « la zonuline », une protéine qui module la perméabilité des jonctions entre les cellules de la paroi du tube digestif. Les chercheurs ont découvert que la zonuline élargit les espaces entre les cellules de la muqueuse intestinale, un problème associé aux maladies auto-immunes et au cancer. Ces espaces sont en effet supposés s’ouvrir naturellement, mais la zonuline les incite à trop s’ouvrir. Si on considère notre membrane intestinale comme un pipeline, la zonuline y crée de gros trous, permettant à des substances de pénétrer dans des parties de notre corps dans lesquelles elles ne devraient pas être, ce qui provoque de nombreux problèmes, tels que des réactions allergiques. Peu importe que vous soyez cœliaque ou non, c’est la réaction type de notre corps au blé que nous mangeons aujourd’hui. Notre corps considère certains composants du blé comme des substances nocives, comme les mauvaises bactéries, et de la zonuline est libérée pour ouvrir les pores serrés de notre paroi intestinale. Si vous êtes en mesure de conserver votre muqueuse intestinale forte et intacte, vous pourrez garder les aliments là où ils sont censés être, optimisant ainsi leur digestion et limitant les réactions indésirables. C’est probablement l’une des principales raisons pour lesquelles tant de personnes non cœliaques ne consomment plus de gluten, car elles se sentent mieux et sont plus en forme sans blé ni autres aliments contenant du gluten.

2. Produits laitiers – Sucre et problèmes de digestion

Les produits laitiers non fermentés (le lait ordinaire, par exemple) peuvent également nous causer divers problèmes en raison de la difficulté que nous avons à décomposer et à digérer le sucre et les protéines, en particulier le lactose et la caséine. La recherche a établi un lien entre la consommation excessive de produits laitiers, la prise de graisse, la résistance à l’insuline, l’acné, l’ostéoporose et des maladies telles que la sclérose en plaques. La plupart des gens ne pensent pas que le lait est riche en sucre, mais c’est le cas. Une tasse de lait peut contenir 13 grammes de sucre, ce qui est l’une des raisons pour lesquelles vous avez une meilleure tolérance au yogourt et au kéfir : le processus de fermentation décompose ces sucres en bactéries bénéfiques pour le corps, facilitant ainsi la digestion des produits laitiers. Même si le lait est une excellente source de protéines de lactosérum et de caséine, si nous ne sommes pas en mesure de digérer et d’absorber correctement ces protéines, elles ne nous sont d’aucune utilité et peuvent nous causer plus de mal que de bien. Vous vous demandez peut-être pourquoi nous avons été nourris au lait maternel alors que le lait de vache ne nous convient pas ? Eh bien, ces deux laits sont composés de différents pourcentages de protéines de lactosérum et de caséine. Le lait maternel contient 80% de lactosérum et 20% de caséine, tandis que le lait de vache contient 20% de lactosérum et 80% de caséine, ce qui rend le lait de vache plus difficile à digérer. Et si le corps n’est pas capable de décomposer et d’assimiler ce qui est ingéré, il ne pourra pas profiter des nutriments pour reconstruire les cellules musculaires après une bonne séance d’entraînement. Il est donc intéressant de noter que le fait de boire du chocolat au lait après l’entraînement, boisson censée favoriser la synthèse des protéines musculaires et reconstituer les réserves de glycogène car c’est du glucide à action rapide et une bonne source de protéines, n’est pas une si bonne idée.

3. Sucre – Le problème des bactéries

La surconsommation de sucre et d’autres glucides raffinés peut entraîner de nombreux problèmes allant du diabète à la prolifération bactérienne. Actuellement, nous observons une épidémie majeure qui est la prévalence de la candidose, également appelée prolifération de levures. Lorsque nous prenons des antibiotiques, ils neutralisent tout notre microbiome, ne laissant aucune bactérie bonne ou mauvaise dans notre organisme. Si nous ne réapprovisionnons pas notre microbiome avec de bonnes bactéries issues de probiotiques, cela laissera un terrain fertile pour la prolifération de la levure et d’autres bactéries nuisibles. C’est pourquoi de nombreuses personnes souffrent de problèmes gastro-intestinaux après avoir reçu une prescription d’antibiotiques. La consommation de sucre / glucides raffinés alimente ces bactéries nocives, qui peuvent, entre autres, conduire à des fringales de sucre. En fait, nous avons besoin d’une abondance de bonnes bactéries dans notre gros intestin et, lorsque nous avons plus de mauvaises bactéries que de bonnes, nous aurons du mal à transformer les aliments que nous mangeons. Si tel est le cas, quelle que soit la qualité de la protéine que nous mangeons, nous n’obtiendrons pas les mêmes résultats que si notre digestion fonctionnait correctement.

4. Soja – Altération de la fonction thyroïdienne (et plus encore)

Comme les aliments précédents, le soja peut causer des ravages sur la muqueuse intestinale, entraînant notamment une altération de la fonction thyroïdienne. Les phytoestrogènes présents dans les produits à base de soja peuvent également perturber les hormones sexuelles. Il a été démontré que cela affecte l’ovulation, abaisse la testostérone chez les hommes et diminue la fertilité chez les animaux. Même s’il s’agit d’une protéine complète, le soja contient de très faibles quantités d’acides aminés essentiels, de tryptophane et de méthionine, ce qui en fait une protéine complète de très faible utilité. Si vous avez de l’isolat de soja dans votre boisson protéinée, la façon dont il est traité peut en faire un problème encore plus grave. En effet, la chaleur endommage les acides aminés, réduisant encore plus la biodisponibilité de la protéine. En outre, la cystéine, un acide aminé responsable du soutien du glutathion, un antioxydant que l’on trouve en grande quantité chez les personnes qui ont vécu le plus longtemps, est totalement déstructurée par la chaleur. Aux États-Unis, beaucoup ont transformé le soja en une source primaire de protéines, tandis qu’en Asie, il a toujours été utilisé comme condiment, sous forme de sauce soja ou de petits morceaux de tofu jetés dans un sauté. Sur le papier, le soja est un aliment riche en fibres et en protéines. Mais il est extrêmement difficile à digérer, ce qui le rend irritant.

Par David LaPlaca – Source : T-Nation.com

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