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4 erreurs fréquentes dans l’entraînement du système énergétique !

Par samuel - Le 27 juillet 2017

4 erreurs fréquentes système énergétique

Quoiqu’on dise, le CrossFit ®* demeure un sport axé autour de l’endurance. Bien que la force et la puissance soient d’une importance vitale, les athlètes de haut niveau qui réussissent dans des événements comme les CrossFit ®* Games ne sont pas seulement les plus forts, mais ce sont aussi ceux qui peuvent exprimer leur force et leur puissance dans des exercices essentiellement aérobies et glycolytiques

Évitez ces quatre pièges pour vous assurer que vous développez le métabolisme dont vous avez besoin :

1 – Considérer la course à pied et le rowing comme des exercices interchangeables

Le fait de remplacer la course par le rameur, ou vice versa, n’est pas si différent du fait de décider arbitrairement de faire des back squats au lieu des deadlifts. Ont-ils des similitudes? Oui. Est-ce qu’ils susciteront certaines adaptations semblables ? Bien-sûr. Au-delà des compétences de base, est-ce que l’un vous rendra meilleur dans l’autre ? Certainement pas.

Bien que la course et le rameur soient des exercices monostructurels et soient probablement nos deux meilleurs outils pour améliorer notre capacité aérobie, ce sont des exercices qui développent des compétences distinctes nécessitant une formation spécifique et une adaptation spécifique. La substitution occasionnelle de ces deux exercices lors d’un entraînement d’endurance multimodal est acceptable. Mais un entraînement d’endurance spécifique utilisant ces exercices devrait être réalisé avec sérieux et rigueur, et les substitutions ne devraient être faites que s’il n’y a pas de meilleure option.

2 – « Récupération active »

Répétez avec moi: un entraînement régulier de faible intensité reste de l’entraînement. Un entrainement en régime continu et de faible intensité reste de l’entraînement.

Souvent, les athlètes traitent leur travail en régime continu et à faible intensité comme de la «récupération active». Cela pose problème pour deux raisons.

Tout d’abord, cela peut conduire à ce que l’athlète ne prenne pas l’entraînement à faible intensité au sérieux. Il le classe comme un travail de «récupération» et non pas comme une composante à part entière de son développement sportif. Une fois qu’il est relégué, dans l’esprit de l’athlète, à ce niveau secondaire d’importance, il devient susceptible d’être remplacé assez rapidement par un autre type d’exercices considérés par l’athlète comme étant «plus productifs» (comprenez : plus intenses et douloureux), ou complètement oublié en faveur d’un temps de repos plus long.

Ensuite, considérer l’entraînement aérobie comme de la « récupération active » n’est pas du tout pertinent. Le métabolisme aérobie joue un rôle important, et même dominant, dans le rétablissement d’un athlète entre chaque workout. Toutefois, ce processus n’est pas si efficient. En effet, faire du rowing même pendant soixante minutes n’arrive pas à éliminer les déchets de votre corps. Par contre, les athlètes ayant un haut niveau de développement aérobie sont capables de se débarrasser efficacement de ces substrats sur le long terme, car leur métabolisme aérobie est plus efficient, ce qui rend leur processus de récupération plus efficace aussi.

Une séance aérobie de faible intensité peut réduire la douleur et la rigidité musculaire aiguë, boostant le système énergétique de l’athlète. Cependant, sa capacité à améliorer la récupération est encore discutable surtout que ces séances à faible intensité restent de l’entraînement qui nécessite certaines capacités physiques et de l’effort de la part du CrossFitter. Son but est de développer votre capacité aérobie afin d’améliorer votre performance.

3 – Ne pas travailler la technique

La gymnastique est considérée comme étant une discipline très technique, avec un marché en forte croissance et de nombreux athlètes qui cherchent des coachs spécialisés pour améliorer leurs fondamentaux et apprendre des compétences plus difficiles.

Par contre, les mouvements monostructuels sont souvent laissés de côté. La course à pied et le rowing en particulier sont peu travaillés. C’est vraiment une honte, car un peu de travail technique contribue grandement à réduire les risques de blessures, à améliorer l’efficacité du système énergétique et à maximiser les résultats.

N’hésitez surtout pas à travailler votre technique dans ces deux exercices pour en tirer le maximum d’avantages !

4 – Ne pas considérer les programmes d’entraînement du système énergétique comme un véritable entraînement

La périodisation est devenue un terme mieux accepté dans la communauté sportive. Les entraîneurs et les athlètes comprennent que s’ils souhaitent obtenir les meilleurs résultats possibles au bon moment, leur programme d’entraînement doit être organisé de manière logique et progressive.

Ce changement de paradigme vers des protocoles de périodisation bien conçus est clairement visible dans la façon dont nous abordons l’haltérophilie et la musculation. Mais en ce qui concerne la formation touchant le système énergétique, l’attitude semble souvent être passive.

Il est important de se rappeler que le CrossFit ®* est finalement un sport d’endurance. Oui, la force et la puissance sont très importantes, mais votre capacité à appliquer cette force et cette puissance dans les environnements bioénergétiques aérobies et glycolytiques jouera le rôle le plus important dans votre succès. Vous devez donc être aussi sérieux et rigoureux dans le développement de ces capacités qu’en abordant votre entraînement de force et de musculation. Vous devez créer une surcharge suffisante pour optimiser vos compétences sur ce plan, les suivre à travers le temps et comprendre le pourquoi derrière chaque entraînement que vous faites.

Source : JtsStrength.com

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