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Êtes-vous juste fatigué ou en surentraînement? Voici comment faire la différence !

Par Arnaud - Le 28 juillet 2016

fatigue

Le WOD d’hier était plus fatigant que d’habitude, et vous êtes encore épuisé aujourd’hui ? Êtes-vous en surentraînement ? Probablement pas.

La fatigue et la douleur, qui sont liées à chaque athlète et son propre seuil de tolérance, sont les deux symptômes parfaitement normaux qui sont souvent mal interprétés comme des signes avant-coureurs d’un problème plus grave.  Cependant, le surentraînement peut aussi arriver et conduire à des troubles plus sérieux, qui peuvent affecter aussi bien votre corps que votre esprit. Nous n’allons pas rentrer ici dans les conséquences du surentraînement, mais plutôt dans la façon de le reconnaître. En effet, le surentraînement apparaît souvent dans les sports où les entraînements impliquent un volume très élevé, une haute intensité et parmi les athlètes qui aiment s’entraîner dur (ça vous parle non ?). En tant que CrossFitters, vous pouvez être un peu plus sujet au surentraînement que celui ou celle qui irait dans une salle classique, alors prenez note des points suivants pour repérer les signes avant-coureurs !

  1. Perte d’enthousiasme à l’entraînement

Signe n°1 du surentraînement, la perte d’enthousiasme. Cela arrive à ceux qui sont le plus acharnés et passionnés pour s’entraîner. Habituellement, on le voit chez les gens qui sont à la box tous les jours puis qui d’un coup changent leurs habitudes sans rien dire. Ils ne sont plus enthousiastes quand ils parlent de leurs séances et c’est un premier signe d’alerte. Si vous êtes le genre de personne qui planifie d’habitude ses vacances autour des boxs de CrossFit ®*, mais qui, ces derniers temps, n’a pas été super en forme la sienne, ce changement d’attitude pourrait être un symptôme de surentraînement.

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  1. Irritabilité et dépression

Pour l’athlète surentraîné, le sentiment d’ennui pendant les séances d’entraînement sera souvent projeté hors de la box : vous (ou vos amis, collègues ou membres de la famille) remarquerez peut-être chez cet athlète des sautes d’humeur, des sentiments de tristesse ou de colère, une perte d’appétit et des troubles du sommeil. À ce moment-là, il faut alerter la personne et aller voir un docteur.

  1. Une fréquence cardiaque élevée au repos

Une fréquence cardiaque élevée et chronique tous les matins ou au repos (alors que ce n’est pas le cas d’habitude) peut être un fort indicateur du surentraînement. Vous pouvez donc utiliser une montre de sport connectée où vous pourrez vérifier votre fréquence cardiaque et suivre votre rythme tout au long de la journée et pendant quelques jours, si vous pensez que vous pourriez être en surentraînement. Et puis, c’est toujours bon de suivre un peu son cœur !

  1. Maladies fréquentes

Si vous êtes normalement en bonne santé, mais que cela fait quelque temps que vous attrapez toutes les maladies qui passent, grippe, gastro ou autre rhume chronique pendant l’hiver,  vous avez peut-être un système immunitaire affaibli, qui est un autre signe commun de surentraînement.

  1. Le manque de progrès

Il est important pour les personnes qui font du CrossFit ®* d’enregistrer leurs performances pendant les entraînements et de suivre de près leurs progrès. Et s’il n’y a plus de progrès pendant assez longtemps, cela peut être un facteur à prendre en compte. Bien sûr, vous ne pouvez pas faire des PRs chaque semaine, mais sur le long terme, si vous êtes au point mort ou si vous régressez, il y a probablement un problème plus important. Nous nous entraînons afin de faire des progrès et si les progrès n’arrivent pas, quelque chose a changé et doit changer.

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La solution contre le surentraînement est assez simple et est souvent une question de perspective. Si vous êtes un athlète qui enchaîne entraînement après entraînement, tous les jours, il faut développer une approche plus holistique (une manière globale) de l’entraînement. Il faut ralentir le rythme. Au lieu de penser aux progrès en termes de répétition de séances de CrossFit ®*,  il faut réfléchir sur les progrès en termes de techniques, de gestion du stress, de sommeil et mettre davantage l’accent sur le côté de la nutrition, car c’est tout en ensemble. De plus, le repos et la récupération doivent devenir une priorité, car être en sous-récupération est synonyme d’être en surentraînement. Et il n’y a pas que le volume et l’intensité à prendre en compte, il faut prendre du temps pour la mobilité, le travail des tissus mous, les étirements… cela peut faire une grande différence et vous aider dans votre progression. Soyez vigilant !

Inspiré par l’article de Jenessa Connor pour TheBoxMag.com

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