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Quelle catégorie choisir pour une première compétition de CrossFit ®* ?

Par Arnaud - Le 11 août 2016

S’inscrire à une compétition de CrossFit ®* est une très bonne manière de tester votre forme physique et de disputer une compétition en dehors de votre box. C’est aussi une opportunité en or pour faire vos preuves et faire fructifier toutes vos heures d’entraînement. La première chose à faire avant de se lancer est de bien choisir la catégorie dans laquelle vous devrez concourir. Chaque compétition présente des catégories variées avec des standards différents selon les spécificités des athlètes et les exercices correspondants. Par exemple, certaines catégories pourraient inclure le Muscle-Up  comme un mouvement nécessaire pour un WOD donné, d’autres peuvent substituer le Muscle-Up par des tractions. Chaque compétition est différente des autres, ce qui veut dire que les  standards pour chaque catégorie varient d’un événement à un autre. Trouver la catégorie qui vous correspond peut être assez déroutant, voici donc quelques conseils qui pourront vous aider à prendre la bonne décision.

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1/ Consulter les standards de la compétition

Beaucoup de compétitions annoncent leurs WODs à l’avance, facilitant le choix de la catégorie pour les futurs candidats. En les consultant (et notamment pour les poids à utiliser), les athlètes doivent être conscients de la difficulté et bien se positionner afin de s’assurer de la faisabilité. Disons qu’un WOD comporte 5 rounds, et que dans chacun de ces rounds, les athlètes auront à accomplir 5 deadlifts, en plus de 2 autres exercices. Sachant que les poids listés pour les deadlifts sont uniquement 10% inférieurs au poids de votre deadlift max, sera-t-il raisonnable de vous inscrire dans cette catégorie ? Probablement non, surtout qu’il s’agit de votre première compétition. Vous trouverez des poids qui sont à la limite de ce que vous pouvez supporter, une partie de vous voudrait relever le challenge, mais le risque d’échec sera inutilement trop important. C’est important de se sentir à l’aise quand vous exécutez un mouvement (surtout si vous êtes fatigué), mais il est encore plus important de prouver que vous maîtrisez les mécaniques du mouvement d’une manière constante. La dernière chose que vous souhaiteriez vivre en compétition, c’est de ne pas pouvoir répéter le mouvement, laisser tomber et abandonner alors que vous n’êtes qu’au début.  De ce fait, assurez-vous de bien maîtriser les mouvements demandés et aussi d’avoir la force et les compétences nécessaires pour accomplir les WODs avant de choisir votre catégorie. L’échec en compétition n’est jamais fatal, mais un échec évitable vous marquera sûrement !

2/ Et si vous maîtrisez tout sauf un seul mouvement ?

Après avoir consulté les standards de la compétition, vous pouvez hocher de la tête fièrement en vous disant que vous exécutez parfaitement tous les mouvements requis, jusqu’à ce que vous tombiez sur un mouvement que vous ne réussissez pas à tous les coups. Il faut savoir que parfois, les exercices requis représentent le niveau des athlètes que la catégorie en question cherche à attirer. Certains mouvements sont donc inclus afin de mieux orienter les athlètes ou pour décourager ceux qui ont le moins confiance en leurs compétences. Soit vous jouez la carte de la sécurité et passez à la catégorie inférieure, soit vous allez prendre des risques et décider d’y aller tout de même. À vous de choisir, surtout qu’en compétition, on passe pour la première fois des techniques ou PR jamais fait jusque-là !

3/ De quel type de compétitions s’agit-il ?

Les compétitions dans un environnement amical comme dans votre box vont vous donner confiance et vous pousser à sortir de votre zone de confort pour faire un bond en avant. Le fait de savoir que serez entouré par vos amis pourrait vous encourager à vous inscrire dans une catégorie plus exigeante. Les WODs les plus éprouvants et les plus rudes deviennent plus faciles à réaliser lorsque vous jouez à domicile, cependant cette motivation et ce cadre amical ne seront pas toujours disponibles. C’est un facteur qui aide, mais que les plus grands CrossFitters veillent à mettre de côté pour réussir, quel que soit le lieu de la compétition. Si vous avez déjà participé à une compétition, vous avez sûrement dû voir des athlètes qui ne semblent pas avoir un intérêt particulier à concourir dans une catégorie, ils cherchent uniquement à gagner. Certaines compétitions interdisent aux athlètes qui ont gagné dans une catégorie l’année précédente d’y participer l’année suivante, on les oblige, alors, à passer au niveau supérieur. La règle générale est de participer dans la catégorie qui satisfait le standard minimum que vous présentez. Sinon, la compétition n’a plus de sens vu qu’il n’y a plus de challenge pour les athlètes qui choisissent de continuer à concourir avec des standards qu’ils dépassent.

4/ Quel genre d’athlètes se sont inscrits ?

Un bon moyen pour savoir quelle catégorie vous devez choisir est de vous comparer aux athlètes qui s’y sont inscrits. Il vous faut donc faire quelques recherches sur vos concurrents potentiels ! Intéressez-vous à leurs scores, les mouvements qu’ils réussissent à exécuter et ceux qu’ils n’arrivent pas à faire, puis cherchez dans quelle catégorie ils se sont inscrits. Vous aurez alors un genre de référence et vous pourrez augmenter vos chances d’être dans la bonne catégorie pour gagner.

5/ Quelle est votre expérience avec les compétitions ?

Certains athlètes ne donnent pas d’importance à l’expérience en compétitions. Ils auront alors tendance à rejoindre directement les catégories les plus élevées sans réfléchir. Il n’y a rien de mal à procéder de la sorte, mais d’autres athlètes pourraient choisir de disputer des compétitions dans des catégories inférieures à leur niveau et graduellement monter de catégorie en catégorie pour maximiser leurs chances. Ce choix s’avère souvent bénéfique puisqu’il leur permet de gagner énormément en expérience et en pratique pour les compétitions futures sans multiplier inutilement les échecs. Mais il faut se rappeler qu’il faut être honnête envers soi-même et envers la compétition en question, comme nous l’avons vu auparavant : un athlète qui excelle dans tous les WODs qu’on lui demande d’exécuter ne devrait pas participer aux catégories les plus faciles. Il y a toujours un niveau intermédiaire qui permet à cet athlète de ressentir un « challenge » tout en lui permettant de se dépasser lors de sa première compétition officielle.

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