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L’indice glycémique, un paramètre stratégique en CrossFit ®*

Par Arnaud - Le 27 janvier 2015

Pendant plusieurs décennies, de mauvais scientifiques et des politiciens diaboliques ont uni leurs forces pour produire ce qui est sans doute l’erreur la plus coûteuse de l’histoire de la science : les régimes à très faibles apports lipidiques (gras).

La culpabilité des matières grasses n’est plus vraiment fondée

Depuis la parution des premières études scientifiques en 2004, une nouvelle ère s’est levée sur la nutrition mondiale, celle où le principal coupable n’est plus la graisse alimentaire mais plutôt une consommation excessive de glucides particulièrement raffinées ou transformées.
En fait, il y a eu une prise de conscience généralisée à propos du fait que les glucides excédentaires jouent un rôle dominant dans les maladies chroniques comme l’obésité, les maladies coronariennes, de nombreux cancers et le diabète. Les arguments de ce changement de cap viennent directement de la recherche médicale actuelle qui a, étonnamment, réussit à démontrer que l’idée quasi universelle considérant les graisses comme étant le principal coupable de l’obésité n’avait pas de fondement scientifique.

La nouvelle génération de régimes, des solutions beaucoup plus efficaces

Avec le dépassement des régimes hypo-lipidiques dits « sans graisse », une famille de régimes et de livres a vu le jour est s’est basée sur la diminution de la consommation de glucides. La plupart d’entre eux sont excellents.
Au premier rang de ces livres, nous trouvons « Enter the Zone » de Barry Sears, « Protein Power » de Michael Eades, « Diet Revolution » de Dr. Atkins, le régime Paleo de Cordain ainsi que le régime des « Addictes aux glucides » de Hellers.
Chacun d’eux est un régime clair et précis qui présente les effets négatifs chroniques d’une alimentation à faible teneur en gras et offrent tous un programme rationnel et efficace évitant les troubles alimentaires. Pour ceux qui veulent en savoir plus, le mécanisme par lequel l’excès de glucides provoque des maladies est connu sous le nom de «hyper-insulinémie».

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L’hyper-insulinémie, définition et méfaits

L’hyper-insulinémie est l’augmentation chronique et aiguë des taux d’insuline dans le sang causée par la consommation fréquente de glucides (sucres) ajoutés.
La liste des maladies liées à l’hyper-insulinémie est stupéfiante et reste en constante augmentation. Tout récemment, le cancer colorectal a été ajouté à cette liste. En outre, la relation entre la consommation de glucides ajoutés et l’hyper-insulinémie, d’une part, et celle entre les maladies coronariennes et l’hyper-insulinémie, d’autre part, ont été démontrées scientifiquement à maintes reprises.

En outre, l’hyper-insulinémie entraine des phases d’hypoglycémie aigues (baisse sévère du sucre dans le sang), des tremblements, une sensation de fatigue et un accroissement de la sudation qui peut entrainer, lors d’une séance de CrossFit ®*, des cas de déshydratation.

En tout cas, une simple recherche sur « Google » sur « hyper-insulinémie » révèle des centaines de maux liés à ce trouble métabolique.
Bien qu’effrayantes, les maladies dues à l’hyper-insulinémie peuvent facilement être évitées en réduisant la consommation des glucides qui fait apparaitre l’hyperglycémie et par conséquent des niveaux d’insuline significativement élevés.

L’indice glycémique, un paramètre à surveiller

L’indice glycémique est simplement une mesure de la tendance d’un aliment à augmenter la glycémie dans le sang. Il permet, par conséquent, de classer les aliments en fonction de l’élévation de la glycémie qu’ils produisent quand ils sont consommés. Évitez les aliments à indice glycémique élevé et vous éviterez beaucoup, sinon la plupart, des maux qui y sont associés.
Rick Mendosa, docteur, consultant et journaliste freelance spécialisé dans le diabète, a publié l’un des indices glycémiques les plus complets du moment. Il se base sur une liste de plus de 750 produits alimentaires courants et divise ces aliments en deux groupes, ceux à indice glycémique élevé, les «mauvais aliments», et ceux à faible indice glycémique, les «bons aliments».

« Bons aliments » – à faible indice glycémique «Mauvais aliments» – à indice glycémique élevé
Eau
Flocons d’avoine
Œufs
Protéines en poudre
Beurre d’arachide
Tahini
Olives
Bœuf
Fromage
Sauce
Haricots noirs
Haricots
Escalopes de dinde
Saucisses de soja
Poulet
Saucisse de dinde
Saumon
Dinde
Le Thon en conserve
Poulet en conserve
Hamburgers de Soja
Fromage blanc
Amandes
Noix de macadamia
Avocat
Tofu
Tomate
Laitue
Oignon
Champignon
Concombre
Myrtilles
Lait
Brocoli
Courgette
Pomme
Raisin
Prune
Crevette
Mayonnaise
Yaourt
Viande
Jambon
Lait de Soja
Huile
Cacahuètes
EspadonThon en tranches
Sauce Tomate
Épinards
Carottes
Orange
Poire
Ananas
Pois chiches
Agneau
Porc
Cornichons
Asperges
Melon
Fraise
PêcheChoux de Bruxelles
Aubergine
Choucroute
Hot Dogs
Haricots cuits au four
Betteraves
Haricots à œil noir
Courge Musquée
Carottes cuites
Blé
Frites
Pois
Haricots
Pomme de terre
Haricots sautés
Patate Douce
Navet
Banane
Canneberges
Dattes
FiguesGoyave
Mangue
Papaye
Pruneaux
Raisins Secs
Jus De FruitSucre
Sirop d’érable
Sauce teriyaki
Chocolat
Chips de maïs
Crème glacée
Chips de pommes de terre
Jus de légumes
Bagels
Biscuit
Chapelure de
pain
Maïzena
Croissant
Croûton
Donuts
Muffins
Avoine
NouillesCrêpes
Popcorn
Riz
Tortillas
Gaufre
Sauce BBQ
Ketchup
Sauce cocktail
Miel
Gelée
Bretzels 

Vous pouvez remarquer que les «bons aliments» sont généralement les viandes, légumes, fruits, noix et graines, tandis que les mauvais aliments comprennent de nombreux produits alimentaires artificiels ou transformés. Il y a quelques exceptions notables, mais la tendance est certainement instructive.
Les aliments à indice glycémique élevé, ou «mauvais aliments», sont généralement les féculents, les sucreries ou encore des aliments comme le pain, les pâtes, le riz, les pommes de terre, les céréales et les desserts.

Le but ultime n’est pas du tout d’éliminer ces aliments, au contraire, ils sont indispensables pour les performances physiques et la puissance musculaire, mais c’est plutôt de les introduire à des doses raisonnables dans une alimentation quotidienne équilibrée et adaptée aux besoins de chaque sportif.

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