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Le sexe peut-il faire de vous un meilleur CrossFitteur ?

Par samuel - Le 23 mars 2017

Nous, les êtres humains, sommes des êtres sexuels dans l’âme. De ce fait, les activités sexuelles peuvent avoir un effet significatif sur la santé mentale et physique, y compris le renforcement de la fonction immunitaire, le soulagement du stress et… la performance sportive.

D’ailleurs, une croyance totalement fausse affirme que faire l’amour la veille d’une compétition pourrait avoir un impact négatif sur la performance d’un athlète. Bien qu’il y ait toujours des partisans du principe « pas de sexe avant la compétition », cette théorie est largement considérée comme dépassée, sans aucune preuve ni fondement scientifique.

Mais que diriez-vous d’adapter spécifiquement votre activité sexuelle avant une compétition, afin d’améliorer votre performance ? En effet, il a été prouvé que cela pourrait en réalité être avantageux.

Le rôle de la testostérone

La testostérone est le principal responsable de la croissance musculaire. C’est pourquoi plusieurs athlètes font tout ce qu’ils peuvent pour stimuler leurs propres taux de cette hormone, que ce soit par des compléments alimentaires, des minéraux et, dans certains cas, des stéroïdes illégaux. La testostérone présente plusieurs autres avantages, y compris la réduction de la dégradation du glycogène dans les muscles pendant l’exercice, l’augmentation du flux sanguin et la rétention de calcium dans les os.

Mais quel est donc le lien avec le sexe et la performance ?

La littérature scientifique a, depuis longtemps, démontré les effets de l’alimentation, de l’exercice et de la récupération sur la croissance musculaire, et ceci est bien ancré dans la connaissance de la plupart des CrossFitters. Mais la science a, plus récemment, commencé à examiner sérieusement l’impact effectif de l’activité sexuelle sur la performance sportive. Des recherches ont alors étudié l’activité sexuelle en tant que méthode pour stimuler la croissance musculaire à travers la stimulation de la production de testostérone.

Et c’est là que ça devient vraiment intéressant…

En 2003, des chercheurs chinois ont mené une étude sur vingt-huit hommes volontaires qui étaient prêts à s’abstenir d’éjaculer pendant une semaine entière. Leurs taux de testostérone ont été observés tout au long de cette période et aucun changement majeur n’a été détecté pendant les six premiers jours de l’expérience. Mais miraculeusement, le septième jour, les taux de testostérone sérique ont augmenté de 145,7 % chez tous les participants. Le huitième jour, ces niveaux ont commencé à décliner rapidement.

Qu’est-ce que cela signifie ?

Si nous considérons les résultats de cette étude en valeur absolue, il est clair que si vous pouvez vous abstenir d’avoir toute activité sexuelle pendant les sept jours qui précèdent une compétition, à ce septième jour, vous devriez connaître une augmentation significative de votre force globale et de performance physique.

Par contre, d’autres études suggèrent que vous devriez intégrer une activité sexuelle dans votre routine post-entraînement. Selon ces études, vous pouvez booster votre système immunitaire et améliorer votre récupération en éjaculant environ une heure après avoir terminé votre séance d’entraînement.

Bien entendu, il n’y a qu’une seule façon de savoir si cela fonctionne pour vous, l’expérience.

Bonne chance !

Source : BoxLifeMagazine.com

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