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CrossFitters, CrossFitteuses, ménagez-vous !

Par samuel - Le 22 mars 2017

Quels sont les effets, positifs ou négatifs, d’un enchaînement de workouts à haute intensité sur plusieurs journées consécutives ? C’est à cette question que nous allons essayer de répondre.

Les dangers inhérents au style d’entraînement CrossFit ®*, ou à l’absence d’un style particulier, ont fait l’objet de débats houleux pendant des années. Heureusement, la science commence à se joindre à la discussion à travers des recherches qui analysent les réponses corporelles des CrossFitters à ce type d’entraînement.

Une étude intrigante, menée par le Dr Ramires Tibana de l’Université catholique de Brasilia (Brésil) et publiée à la mi-2016 dans la revue Frontiers in Physiology, a cherché à répondre à une question très spécifique (paraphrasée pour plus de simplicité) : Quels sont les effets, positifs ou négatifs, d’un enchaînement de workouts à haute intensité sur plusieurs journées consécutives ?

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C’est une question légitime, parce que le modèle d’entraînement CrossFit ®* se base sur trois jours consécutifs de formation suivis d’une journée de repos, répétés indéfiniment. La fréquence des workouts varie évidemment d’une personne à une autre, mais le fait est là : le CrossFit ®* suppose des séances d’entraînement intenses et consécutives.

Dans l’étude, un groupe de neuf CrossFitters masculins (âgés en moyenne de 26 ans) a effectué deux WODs à haute intensité espacés de 24 heures. Les deux entraînements incluaient des exercices de force et d’endurance ainsi que des mouvements de gymnastique. La différence dans les deux sessions était le metcon (abréviation de conditionnement métabolique) effectué à la fin. Lors de la première séance d’entraînement, le metcon a été de 10 minutes, d’autant de séries que possible de 30 double unders et de 15 power snatchs (à 34 kg). Le lendemain, le metcon était de 12 minutes AMRAP de rameur à 250 mètres et 25 burpees.

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Les résultats ont montré que les CrossFitters ont subi une suppression de la fonction immunitaire mise en évidence par une réduction des taux de cytokines anti-inflammatoires. Cela signifie-t-il que vous ne devriez pas faire du CrossFit ? Non, ce n’était pas la conclusion du Dr Tibana et de son équipe.

Les chercheurs ont recommandé aux CrossFitters de diminuer le volume d’entraînement après avoir travaillé intensément deux jours de suite, ou mieux encore, d’espacer les exercices de CrossFit ®* de 48 heures au lieu de 24 heures seulement.

Dans les deux cas, il est recommandé d’opter pour la récupération active entre les jours d’entraînement de haute intensité et cela sous la forme d’une activité à faible impact comme la natation, le vélo ou le yoga. Donner à votre corps l’opportunité de se reposer et de reprendre des forces permettra de réduire les risques de blessures. Vous vous sentirez plus frais et plus en forme pour attaquer votre prochain workout.

Source : TheBoxMag.com

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