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Les 5 changements d’attitude qui font la différence pendant un WOD !

Par Arnaud - Le 18 décembre 2015

5 changements d'attitude pendant un wod
Tamara Akcay (www.tamaraakcay.com)

On a regardé les Games. On a analysé tous les athlètes et leurs performances et on s’est rendu compte que les 10 premiers avaient tous la capacité physique pour gagner la première place. Pourtant, un seul y accède chaque année. Comment fait-il la différence ?

Que ce soit Froning, Fraser, Clair-Toomey ou Davidsdottir, une seule donnée diffère chez ces Crossfitteurs hors norme : leur mental.

À lire aussi : Avons-nous les bonnes attitudes pour faire de réels progrès en CrossFit ®* ?

Il ne suffit pas de vouloir à tout prix gagner et de se préparer dans sa tête à l’aide de phrases motivantes. Il faut avant tout appliquer, à chaque wod, des gestes qui paraissent simples, mais si difficiles à mettre en place.

  1. Regarder le sol

>GARDER LA TÊTE HAUTE

On l’a vu chez Froning. Il ne regarde jamais par terre, qu’il s’entraîne avec un PVC ou une barre à vide.

Cela paraît très facile à réaliser. Et pourtant, lorsque l’on est découragé, que l’on manque d’énergie ou bien que nous n’assurons pas techniquement, nous avons tendance à nous reposer sur nos jambes, la tête baissée.

Relevez la tête, cette méthode fonctionne. Elle permet de rester motivé et de croire en son wod.

  1. Aller chercher de la magnésie toutes les 5 rép.

>RESTER À CÔTÉ DE LA BARRE

En a-t-on vraiment besoin ? C’est souvent une excuse pour souffler et faire un break, alors que l’on devrait rester à côté de sa barre (d’haltéro ou de traction). Pourquoi ne pas respirer proche de la barre, à un ou deux pas maximum ? Parce que si l’on reste collé à la barre, on sait que l’on va devoir la reprendre très vite. Et c’est éprouvant à accepter.

C’est ce moment qu’il faut travailler, en programmant si besoin les pauses magnésie avant de commencer le wod.

  1. Jeter sa corde violemment

>DISPOSER SA CORDE POUR LE PROCHAIN SET

Nous l’avons tous fait. Jeter sa corde par terre à la fin des 60 rép du premier tour. Comme pour la punir de nous avoir fait souffrir. Et lorsque l’on revient pour enchaîner le 2e tour elle est tout emmêlée et elle nous énerve encore plus.

Or on le sait : pour enchaîner les DU, il est préférable d’être calme.

Alors on essaie de se retenir de violenter cette pauvre corde, et on la dispose en U inversé, les poignées bien éloignées.

  1. Regarder les autres athlètes

>SE CONCENTRER SUR SA RESPIRATION ET SA TECHNIQUE

Certains Crossfitteurs pensent qu’en regardant où en sont les autres ils vont pouvoir se motiver pour repartir s’ils ont du retard ou garder le rythme jusqu’à la fin.

Pendant un wod, on ne devrait pas avoir le temps de regarder les autres athlètes ni de réfléchir autant. Nous devrions nous appliquer sur la technique et éviter de suffoquer ! La plupart d’entre nous ne réalisent même pas que nous faisons les wod en apnée.

Pendant notre prochain wod, si nous nous concentrions sur:

  • La technique du mouvement que nous sommes en train d’exécuter
  • Inspirer
  • Expirer

Nous ne devrions pas avoir le temps d’observer les autres ; et nous devrions finir avec une respiration normale et sans trop de souffrance musculaire.

  1. Décompter son break en secondes

>COMPTER SON BREAK EN INSPIRATION/EXPIRATION

Nous avons longtemps pensé que pour mesurer le temps d’un break, faire un décompte était idéal. “Allez, je reprends à 5 ! 5 – 4 – 3 – 2 – 1”.

Et si on essayait de compter en ‘respiration’ ? C’est-à-dire “ Allez, je reprends dans 2 respirations ! Inspiration-expiration-inspiration-expiration”. De cette façon, on break moins longtemps et l’on inclut un élément que l’on a tendance à oublier pendant un effort intense : l’oxygénation des muscles.

De la pratique, encore et encore. Même si notre but à tous n’est pas de faire de la compétition, ces petites astuces mentales nous servent à apprécier le wod et à gagner en énergie et en résistance.

Toutes ces suggestions ont été testées et validées. Si vous en avez testé de votre côté, n’hésitez pas à les partager !

Amicalement,

Tamara Akcay

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