Pourquoi l’haltérophilie par Taryn Haggerstone
Par Arnaud - Le 11 avril 2016
La crossfitteuse canadienne Taryn Haggerstone partage sa vision et sa passion pour l’haltérophilie.
Je pratique l’haltérophilie, car j’aime les challenges. J’aime le sentiment que l’impossible devient possible, mes performances max sont des benchmarks lorsque je débute une compétition et je peux me focaliser sur des charges encore plus lourdes. Je le fais, car j’ai envie de savoir jusqu’où je peux aller et découvrir mes limites mentales et physiques.
L’haltérophilie m’oblige à affronter mes lacunes, à me confronter avec certaines choses qui m’empêchent de progresser et le désir de voir jusqu’où je suis prête à aller pour m’attaquer à mes faiblesses.
J’aime l’haltérophilie, car en dépit des complexités des différents types de lifts, ce sport est en fait simple. Soit vous arrivez à soulever la barre, soit elle reste au sol. J’y suis arrivé ou j’ai échoué. On me crédite d’un »bon lift » ou d’un »no-lift ». Il n’y a pas de juste milieu, ce qui est agréable dans un monde qui est parfois trop compliqué et incertain.
Je fais de la compétition pour les sensations qu’elle apporte. Pour le stress en coulisses en attendant d’être appelée, pour l’adrénaline lorsque je suis sur le point de débuter et pour les émotions qui m’envahissent lorsque la barre est bloquée au-dessus de ma tête. Je le fais, car lorsque je participe à une compétition, je me sens vivante.
Et l’haltérophilie, ce n’est pas toujours des records personnels (PRs) ou des victoires en compétition. Il y a aussi des jours et des semaines où rien ne va et des compétitions qui ne déroulent pas comme prévu. Certains jours, mes lifts sont mauvais, la barre semble tellement lourde que j’ai envie d’abandonner. Mais cela fait partie intégrante de ce sport et c’est dans ces moments que je dois me rappeler pourquoi j’aime l’haltérophilie, les raisons pour lesquelles je m’entraîne et ce que j’espère réaliser.
Pour finir, voici une définition qui me tient à coeur: être déterminé signifie ne pas dévier de votre ligne de conduite que vous avez prise lorsque l’état d’esprit que vous aviez au début vous a quitté.
Traduit de l’anglais depuis l’article de Taryn Haggerstone pour Tabata Times.
Suivez-nous sur :